L’explosion web 2.0 modi­fie sans doute la sphère lit­té­raire, mais quand bien même elle révo­lu­tion­ne­rait le réseau des auteurs et des lec­teurs, les textes qui s’y publient res­tent pour l’immense majo­ri­té ter­ri­ble­ment sem­blables… au texte. À l’inverse, on n’a pas atten­du l’avènement du numé­rique pour tri­tu­rer, mal­me­ner, décons­truire et recom­po­ser le texte: Perec dans La Vie mode d’emploi ou Queneau et ses Cent mille mil­liards de poèmes en sont de (trop?) connus exemples.

Si le web n’offre pas une défer­lante de telles explo­sions du texte, il ouvre pour­tant des pos­si­bi­li­tés que cer­tains ont com­men­cé d’explorer, de façon plus ou moins convain­cante il est vrai. Comment l’écriture numé­rique déjoue-t-elle la linéa­ri­té du texte? Quels pro­cé­dés invente-t-elle pour en renou­ve­ler les méca­nismes?

Rendez-vous le 27 juin!

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