Nous sommes allés pio­cher sous des cieux très divers et en des sites tout aus­si variés pour cette dis­sé­mi­na­tion visant à cher­cher un peu quels dis­po­si­tifs par­ti­cu­liers pou­vaient s’offrir à l’écriture numé­rique. Point inté­res­sant, me semble-t-il, même dans les œuvres les plus visi­ble­ment expé­ri­men­tales (celle de Benoît Vincent et de Sébastien Cliche): le pri­mat de la «simple» et concrète expé­rience, vécue et immé­diate. Histoire de ne pas oublier que l’expérimentation est ici seule­ment une expé­rience éla­bo­rée par et dans l’écriture.

  • Sur Studio Nuit, Gregory Hosteins nous fait péné­trer dans l’atelier de Sébastien Cliche où se joue une sub­tile alchi­mie entre ambiance et concept.
  • Sur L’épervier incas­sable de Serge Bonnery, Anna Jouy explique com­ment et pour­quoi elle a vou­lu faire de son site un temps pro­fond (blog) et déployé (en colonnes).
  • Sur Le Pelikan, Renaud Schaffhauser convie Aline Royer à reve­nir sur les choix for­mels de son site et l’expérience à l’œuvre dans ces «concré­tions numé­riques».
  • Sur Oeuvres ouvertes, Laurent Margantin accueille Jean Sary pour «mettre en site» les notes éparses d’un séjour Hanoï.
  • Sur Glossolalies, j’ai essayé d’explorer quelques quar­tiers de GEnove, la ville numé­rique de Benoît Vincent.

(À reprendre ain­si les textes, je réa­lise à quel point il y est aus­si, évi­dem­ment, ques­tion de mise en espace. À croire que les textes se sen­taient dans les livres quelque peu confi­nés!)

Merci aux dis­sé­mi­na­teurs, et à la ren­trée!