Nulla dies sine linea : jour­nal intime, jour­nal d’écriture ou jour­nal qui regarde et raconte le monde. Les blogs («weblogs») donnent accès à une mul­ti­tude de ces édi­fices évo­quant un temps feuille­té, au sens géo­lo­gique du terme tout aus­si bien, dont chaque «couche» don­ne­rait accès à une époque spé­ci­fique, ren­due lisible à force d’accumulation patiente ou bien peu à peu éro­dée.

Dans le pro­lon­ge­ment, notam­ment, de l’échange entre Serge Bonnery et Isabelle Pariente-Butterlin, qui apportent de fort pré­cieuses pers­pec­tives à réflexion sur Internet comme lieu d’inscription du mou­ve­ment – mou­ve­ment de l’écriture et mou­ve­ment de la vie, je vous invite donc, pour la dis­sé­mi­na­tion du 25 octobre, à faire connaître de tels «jour­naux en ligne», et les des­sins se déga­geant de cette pra­tique quo­ti­dienne.

Noëlle