Jeunes (et moins jeunes) auteurs, publiez sur Oeuvres ouvertes
Auteur, on connaît tous ça : un texte de quelques pages qu’on garde pour soi, impossible de le présenter à un éditeur parce qu’il est trop court, et les revues sont submergées. Et puis on se méfie de l’édition en général, tout en se demandant si le Web est vraiment la solution : à quoi bon le mettre en ligne, dans toute cette profusion.
D’où cette proposition que je fais aujourd’hui à des auteurs qui hésitent à faire le premier pas : au lieu de donner un texte à une revue papier ou en ligne où il finira bunkérisé – quelques lectures les premiers jours sans doute, mais il sombrera vite dans les oubliettes payantes du blog -, qu’il participe plutôt à ce qu’à la web-association des auteurs nous appelons dissémination. Et ici même, sur Oeuvres ouvertes, blog créé en 2009, après en ce qui me concerne une bonne dizaine d’années d’expérience du web littéraire.
Seule condition : au lieu, comme pour une revue, de confier la mise en ligne initiale à quelqu’un d’autre, l’auteur a son blog ou s’il n’en a pas il en crée un (rien de plus facile aujourd’hui) où il donne son propre texte à lire. Il est donc autonome dès le départ et le restera. Si le texte nous plaît à Oeuvres ouvertes, nous le reprenons, le donnons à lire ici même et le proposons pour de prochaines disséminations par d’autres blogueurs actifs à la webasso (évidemment, lire auparavant tout ce qui concerne celle-ci). Intérêt de la démarche : le texte, à partir d’une mise en ligne personnelle de l’auteur, circule et surtout il est lu sur un blog consulté par une moyenne de 2000 lecteurs par jour, dont parmi eux de nombreux auteurs et blogueurs.
Le texte proposé peut être une nouvelle, un extrait de récit, un poème. Il suffit de m’écrire ici, en me présentant votre travail et en me donnant l’adresse de votre blog. Libre à chacun ensuite de participer aux activités de la web-association des auteurs, mais aucune obligation.
Espace des commentaires ouvert plus bas pour toute question ou réflexion concernant cette proposition de rentrée.
Je viens de lire votre article. Le Web est en effet la bonne solution, du moins pour la poésie qui n’a pas la cote sur le marché du livre papier. J’ai un site web évolutif depuis 1996. Puis un blog depuis 2011. J’emploie aussi le Facebook et le Twitter. Toutes ces plate-formes peuvent être utilisées comme moyen de diffusion par liens d’une plate-forme à l’autre.