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Peut-on aimer un genre ? deman­dait il y a quelques mois l’excellente émis­sion radio­pho­nique Les Nouveaux Chemins de la Connaissance dif­fu­sée par France Culture. Et de sou­li­gner à tra­vers son invi­tée, Marielle Macé, que la ques­tion du genre en lit­té­ra­ture a d’abord rap­port à l’identité du lec­teur, à sa propre défi­ni­tion par le genre dans quoi il se recon­naît, où il inves­tit un désir «géné­rique» qui dépasse le seul plai­sir de lire une œuvre sin­gu­lière. On voit que le pro­blème est plus déli­cat qu’il n’y paraît. Mais qu’est-ce qu’un genre ? A quoi sert-il ? Quels cri­tères à l’œuvre dans sa déter­mi­na­tion ? Quelles attentes pré­cises du lec­teur ? Genres « mineurs », genres « majeurs », quelle per­ti­nence ? J’ai pen­sé que la dis­sé­mi­na­tion du mois de mars (ren­dez-vous le ven­dre­di 27) pour­rait pro­lon­ger avec inté­rêt l’émission radio­pho­nique évo­quée plus haut, qui affronte toutes ces inter­ro­ga­tions, et creu­ser l’expérience des genres lit­té­raires sur le web.

Antoine Brea